Une thèse c’est pas facile des fois…

closeCet article a été publié il y a 13 ans 6 mois 3 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Non, sans blague ? Et en plus t’es qu’en fin de première année (début de seconde en fait…)…
(Pensée spéciale à mon ami, Arnaud, dont les pages ne s’écrivent pas aussi vite qu’il le voudrait… Et qui vient de soutenir avec brio !)

Derrière ce titre particulièrement mauvais se trouve en fait un constat d’échec, un des premiers échec que j’ai eu à affronter (je parlerai de l’autre plus tard… Peut-être).

Ce n’est pas facile de faire une thèse, même au début. Pourquoi ?

Pour toutes les raisons que vos profs, directeurs de thèse au combien impressionnants (et bouquins sur l’art de réussir sa thèse doivent sans doute l’expliquer) vous rabâchent sans cesse, je vais essayer de présenter les difficultés majeures (en tout début de thèse, j’y reviendrai évidemment à la fin de la deuxième, et de la troisième !) et, bien évidemment, et c’est là que réside l’intérêt de l’article, comment je lutte.

Vous êtes seul !

Et de toute façon personne ne vous comprend…

Enfin pas tout à fait, et c’est justement la solution. Un travail de thèse est un travail très lourd, vous allez (je vais…) explorer des articles bizarres, avec des mots bizarres, sur des sujets bizarres que, pour certains, je serai probablement parmi la trentaine de personnes qui l’aura lu dans le monde. Il n’y a bien évidemment personne pour vous aider directement, heureusement d’ailleurs, sinon cela laisserait supposer que votre thèse n’apportera pas grand chose à la « connaissance ».

La solution ?
Profiter de cette solitude pour vous replier sur vous même et pensez. Nourrissez votre esprit. Dîtes vous bien que vous n’aurez pas beaucoup l’occasion, à l’image de certains ermites, de vous retrouver seul, avec vous même. Ensuite, aussi complexe et paradoxal que cela puisse paraître, profitez aussi des autres, si vous êtes ATER, ou assistant jeçaipakoi, lâchez-vous dans votre boulot, parlez aux autres, de tout, et de rien (pas de la thèse, pour parlerez globalement à un mur).
Mais à chaque solution nouveau problème (surtout pour les « sans financement » comme moi, comprendre : que l’on doit trouver des sousous comme un grand garçon (ou une grande fille, c’est selon)). Je devais rendre une partie de ma revue de littérature (l’état de l’art sur les sujets qui m’intéressent), seulement, absorbé que j’étais par mon travail, je n’ai pas vu le temps passer. Résultat des courses, un retard monstre sur ma thèse, mais une bonne réputation dans mon travail, le soucis étant que la thèse est bien prioritaire, même si, actuellement elle ne me permet pas de manger…
En bref, il faut bien veiller à ne pas perdre ses objectifs à moyen terme, et ne pas hésiter à faire lien avec les autres doctorants, qui sont aussi passés, ou passeront par là. J’en profite pour remercier mon directeur de thèse pour la mise au point auquel j’ai eu droit…

Le corps est une machine complexe

Ah bon ? Une vidange de temps à autre c’est pas suffisant ?…

Je ne sais pas s’il existe beaucoup de choses là dessus, mais la sagesse populaire résume très bien cela : un esprit sain dans un corps sain. Voici un dicton particulièrement vrai dans mon cas. On a tous connu des périodes de vague déprime ou la production intellectuelle avoisine la complexité psychique d’Anakin dans les premiers épisodes de la nouvelle trilogie… On a aussi connu des périodes d’étranges euphories ou cette fois la production intellectuelle dépasse largement la chance de ce même Anakin lorsqu’il pique un Naboo Starfighter dans le premier épisode de cette même nouvelle trilogie. La question que l’on peut se poser c’est, pourquoi, et comment favoriser la deuxième phase au détriment de la première… Et il n’existe, bien évidemment pas de réponse autrement que complexe !

D’abord, l’humain (corps et esprit) peut effectivement être comparé à une machine, mais étant donné la quantité de rouage, et d’éléments en dehors de tout entendement aisé, la comparaison reste limité à « Gneu me suis kassé la jambeu ! Gni faut la répârer ! » ou encore à « Gné faiiim ! Fô mânger ! ». Vous l’aurez compris l’analogie n’apportera pas grand chose pour nous aider. Il faut alors y réfléchir quelques minutes et il apparaît qu’à défaut de pouvoir influer directement sur le fonctionnement d’une machine complexe (à moins de vouloir l’arrêter, mais ce n’est pas sans conséquence…), on peut au moins assister sa marche.

La solution ?
C’est là que le proverbe prend tout son sens. Il faut que les « rouages » de cette machine complexe soient bien entretenus, et pour ce faire, rien de plus simple, il « suffit » d’avoir un mode de vie sain, et, paradoxalement, se faire plaisir.

En bref, du sport (VTT dans mon cas), des repas équilibrés, et bien évidemment se faire plaisir (pipes et porto dans mon cas ^^), sans délaisser la première remarque évidemment.

Mais c’est un choix de vie

Vous ne roulerez pas sur l’or, mais vous serez plus… libre, en quelques sorte…

Je m’efforce de ne jamais perdre cet objectif, ce pourquoi j’ai choisi cette voie. Je sais que ce monde n’est pas aussi beau que l’image que je m’en faisais, mais il reste néanmoins plus attractifs que les autres que j’ai pu voir. Je ne dis pas finalement que je ne vivrai que dans ce monde, mais qu’il est pour moi un idéal, et que c’est cet idéal qui guide mes pas, chaque jours, chaque semaine, pour essayer d’avancer sur ce projet.

En bref

Mais très rapidement…

Il ne faut pas se négliger, ni négliger son objectif, toujours savoir où l’on veut aller, ou au moins la direction. Il ne faut pas non plus délaisser les gens autour de nous, nos proches, nos collègues ou des rencontres hasardeuse, il peut en sortir quelque chose d’inattendu !

1 thought on “Une thèse c’est pas facile des fois…

  1. Merci pour ces conseils! Je retiens 4 choses :
    – toujours rester focaliser sur son objectif
    – être prêt à se sacrifier pour faire avancer le projet de thèse
    – profiter de toutes les rencontres
    – ne pas délaisser ses proches

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *